Conception de l'enseignement et de l'apprentissage


           Autrefois, l’enseignement n’était que la transmission des connaissances académiques. Aujourd’hui, il est évident que le monde dans lequel nous vivons évolue rapidement. Nous sommes devenus une société d’information et les élèves ont accès à une abondance de ressources. Je crois qu’il est essentiel que l’enseignement coévolue avec la société et ses élèves. Je souhaite dans mes pratiques pédagogiques non seulement transmettre, mais d’établir un climat où les élèves pourront construire eux-mêmes leurs attitudes, habiletés, compétences et connaissances.
           Bien qu’il soit moins évident, je pense que tous les élèves peuvent réussir. Afin de transmettre des connaissances, ainsi que de permettre aux élèves de construire des connaissances, il est mon devoir comme enseignant de fournir aux élèves les techniques d’enseignement les plus satisfaisantes et efficaces. Et ce, aussi afin qu’ils demeurent intéressés en classe. Je peux m’attendre à ce que certaines techniques fonctionnent moins bien, ou parfois ne fonctionnent point. C’est à ce moment où je devrai les ajuster aux besoins des élèves. Je prévois me servir de stratégies transmissives et constructives, c’est-à-dire trouver un équilibre qui répondra le mieux aux besoins des élèves. En mettant l’accent sur les exercices et le travail en classe, je me permets de circuler davantage afin de mieux connaitre mes élèves et en leur offrant de l’appui de façon régulière.  
Lors de mes études universitaires, j’ai bien pu profiter des laboratoires. Je crois que les laboratoires et les expériences sont des activités idéales pour développer chez les élèves une attitude scientifique positive ainsi que des compétences et habiletés techniques. De plus, il s’agit d’un outil d’émerveillement où une curiosité particulaire peut s’engrainer dans les élèves et les motiver davantage. 
Quant à la gestion de classe, je crois que c’est important de créer un environnement propice à l’apprentissage en étant positif. Si je me comporte avec de l’optimisme et de la conviction, je crois que les élèves réagiront de façon positive. Une autre composante incontournable à l’autogestion du groupe est le développement de bonnes relations avec les élèves. S’intéresser aux élèves et infuser à sa pédagogie un bon sens d’humour sont des stratégies que je valorise et prouvent être de bonnes sources de motivation. Ainsi, la gestion devient la moindre importance aux élèves et certains ajustements peuvent être faites de façon subtile, qui ne nuit guère au climat de la classe.
            Je souhaite aussi mentionner le volet culturel du devoir de l’enseignant. En tant que franco-manitobain, je valorise ma culture. En tenant compte du contexte de l’école et de sa mission, je m’assure de combler ses besoins culturels en les intégrant à mon enseignement. Si on  ne s’occupe pas de la culture franco-manitobaine à l’école, elle risque de disparaître chez les élèves. L’utilisation du français en classe ne suffit pas, il faut aussi encourager les élèves à s’exprimer et à vivre en français. Enseigner dans une école francophone, c’est montrer aux élèves comment savoir, savoir faire, savoir agir et savoir être en français. Ainsi, nous nous assurons de créer un sens d’appartenance auprès des élèves et un climat propice à l’apprentissage.



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